Sauvé par le DPJ

Nicolas Zorn dirige l'Observatoire québécois des inégalités. C'est un père, un mari, un doctorant, et un enfant de la DPJ. À 11 ans, il a été placé en Centre jeunesse. Sa mère n'arrivait plus à composer avec son agressivité et ses comportements antisociaux. « J'ai eu plusieurs 2e chances. Les 2e chances que le système québécois donne aux jeunes en difficulté produisent une société beaucoup moins inégalitaire que d'autres. » Il poursuit « Quand on évalue une institution, il faut bien choisir notre échantillon. S'il ne contient que des cas qu'on a échappé, il se peut que la conclusion ne soit pas des plus constructive. ». Réhabiliter Nicolas Zorn a coûté 400 000 $ à l'État québécois. « Au cours de ma vie, je devrais gagner 1, 7M $ et en redonner la moitié en impôt. »