Vieillir chez soi grâce à la gériatrie sociale
Il faut un village pour élever un enfant. C'est aussi vrai pour prendre soin d'un aîné. C'est l'esprit de la gériatrie sociale. « Nous impliquons la communauté autour de lui » , explique le médecin Stéphane Lemire, instigateur de trois projets pilotes, qui permettent à plus de 7000 aînés de continuer à vivre chez eux. Ces projets préparent l'avenir : en 2030, le quart de la population québécoise sera composée d'aînés. La communauté de ces projets pilotes se compose de sentinelles et de navigateurs. Les sentinelles sont les yeux et les oreilles : bénévoles de popote roulante, aides au ménage, etc. Ils alertent les navigateurs lorsque la condition d'un aîné leur semble préoccupante. Le navigateur évalue alors la situation pour apporter un soutien supplémentaire ou le référer au système de santé.